« Emma K. Hirsch » | Sujet: Emma • Elle est belle comme un accident d'bagnole. Ven 23 Sep - 23:06 | |
| EMMA KARLA HIRSCHdripping alchemy Même si tout le monde m’appelle em' ou alors emy , mes parents m’ont nommé emma karla hirsch. Je suis née à berlin un certain douze janvier 1986 . J’ai donc vingt-cinq ans. Actuellement je gagne ma vie en étant vendeuse en prêt a porter, à moins que vous ne soyez encore étudiant ? oh non, bien sur que non. ? Je vis à Berlin depuis toujours et je trouve cette ville vraiment chouette. Si vous tenez à tout savoir sur moi, j’ai mes défauts, lunatique, impulsive, tetue, rancunière, maladroite, mais j’ai aussi mes qualités, attachante, ambitieuse, naturelle, souriante, casse cou et je fais partie du groupe leave us. | Moi moi & moi. Tout ce que je ne sais pas décrire en fait. Du coup, on va rester dans la traditionnel. Mes parents m'ont donné un prénom, que vous n'aurez malheureusement pas le bonheur ( gigantesque je n'en doute pas ) de le connaitre, parce que oui, sur le net, moi c'est v. J'ai vingt ans, et pas vraiment toutes mes dents, mais on ne va pas s'attarder là dessus hein. Je suis donc étudiante, en biologie si ça peut vous intéresser, et du coup, je dois avouer que mon emploi du temps est pas mal chargé. Du coup, si je peux passer sur le forum tous les jours, je ne pourrais répondre aux Rp's qu'environ trois fois par semaine. Enfin je m'avance, on en est pas là. Ah oui, comment je suis arrivée ici ? En me téléportant d'une monde magique des bisounours bien sur ! Ou alors peut être juste via PRD, mais c'est vachement moins classe. Bon, je pense que tout y est. Ou alors je ne vois vraiment pas ce qu'il pourrait manquer, a part peut être que vous avez l'air d'avoir fait un chouette forum qui mérite de se développer comme il se doit, alors mmh... Bonne chance on dit ? (a) |
☞ WTF, IT'S TOUR LIFE? "Salut a toi mon père."
La maison, elle n'est pas bien grande, et le jardin devant, il n'existe pas, malgré les peinture que monsieur Hirsch en fait. Oui, il est peintre, ou du moins c'est ce qu'il prétend lorsqu'il n'est pas ivre. Non, il ne boit pas beaucoup, du moins c'est ce qu'il vous dira. Dans la vraie vie, il est maraicher, cultive toute sorte de plantes, alors que madame son épouse fabrique des bougies avec les herbes qui leur reste. Alors si il boit, c'est seulement pour avoir un peu moins mal quand il part travailler aux aurores, pour oublier que son mariage est un échec, et que sa tendre épouse ne lui a toujours pas donné d'héritier pour reprendre la petite ferme familiale. Il se désole d'une époque qui veux rendre les femmes plus libres et plus indépendantes. Sans quoi il aurait déjà un fils qui travaillerait déjà dans les champs, plutôt qu'une femme qui s'évertue a avoir une vie professionnelle. Du moins c'est ce qu'il marmonne quand sa bouteille a la main, il sort devant la maison pour hurler sur le voisin. Mais non, ce jour là, il ne s'applique pas a insulter son voisin. Non, ce jour là, y a seulement madame son épouse, qui avec son ventre qu'il peut enfin qualifier de beaucoup trop rond avec raisons, tente de le convaincre de démarrer la vieille camionnette garée au fond du jardin. Mais il dit qu'il a autre chose a faire. Qu'elle a qu'a accouché là, sur le canapé si l'envie lui prend. De toute façon, lui, il s'en fiche. Les gamins, il aime pas ça. Sa femme, il ne la supporte pas. Pourtant, il finira par l'emmener au l'hôpital. Il tournera en rond dans le couloir en soupirant, en murmurant qu'il prend du retard sur son travail. Qu'il doit irriguer le champs de pommes de terre pour finir dans les temps. Et puis, y a cette infirmière toute en blanc qui vient le chercher en souriant, qui lui glisse a l'oreille que oui, enfin il est papa d'une petite fille. Alors quand elle la lui glisse dans les bras, la gamine, la gosse comme il l'appellera, monsieur Hirsch, il se sent bizarre. Ça oui, il aurait préféré un garçon pour mettre les bains dans la terre et l'aider a porter les sacs de semences. Et puis elle est bizarre la gamine, avec ses grands yeux bruns, et sa façon de resserrer ses tous petits doigts contre son index tout abimé. Merde. Ce soir, faudra peut être qu'il se les lave, les mains. Pour la gamine. Parce qu'elle a des yeux sacrément bruns, des yeux qui lui font comme des picotements bizarres. Non, elle est pas importante la gosse. Ou alors peut être que si.
"Quand j'étais petit, j'étais un jedi."
« Mademoiselle Hirsch, veuillez me suivre s'il vous plait. Non, vous n'avez pas besoin de vos affaires. » Emma, elle a les yeux grands ouverts, et puis elle pose son regard sur lui, sur le type aux cheveux grisonnant, celui qu'a l'air sévère. Pas bien gentil. Emma, elle a a peine seize ans, et c'est elle, qui s'occupe de la ferme. Le travail au champs, elle aime pas vraiment ça. Les poules, ça va. Les gens, ils trouvent pas ça vraiment normal, parce qu'elle est jolie, et puis parce que ça l'abîme. Faut voir ses mains. Mais quand on lui demande, elle répond qu'on peut aller se faire voir si on est pas content. Mais moi je le sais, que c'est pour son père qu'elle fait ça. Ça fait un moment déjà, qu'il tousse trop fort, et qu'il a du mal a se lever. Alors elle y va, elle, a sa place. Elle se lève un peu trop tôt, parce qu'elle dit vouloir faire des études. Ouais, elle va au lycée. Là où elle planque son autre vie. La belle. Celle où son père n'est pas malade et où sa mère est un peu plus présente. C'est peut être pour ça aussi, qu'elle lit beaucoup. Pour partir ailleurs. Et puis elle dit qu'elle veut devenir professeur. On lui répond qu'une gamine de paysan, ça reste une gamine de paysan. Point. Et ces gens là, elle les ennuis. Beaucoup. Alors elle jette un regard, peut être un peu inquiet, en direction de Carl. C'est un peu comme son meilleur copain. Alors il sourit. oui, ça se passera bien.« Et m'expliquer où on va, ça vous dirait pas par hasard ? » Elle le suit, il lui lance un regard un peu froid, comme si elle venait de lui demander son numéro de carte bleue. Quel idiot. En plus, sa moustache elle est sacrément laide. Tant pis. Pourtant il grogne, pousse un soupir, murmure que le médecin, il veut son avis avant de débrancher monsieur son père, il dit que sa mère, elle est passé et qu'elle a dit que c'était pas ses affaires a elle. Alors Emma, elle s'arrête. Son père, c'est son papa, son héro, son modèle. L'homme de sa vie. Non, son sac ne tombe pas sur le sol façon star hollywoodienne. « Allez vous faire voir ! Vous ne le tuerez pas vous m'entendez ?! Jamais ! Non, vous ne tuerez pas mon père ! »
"Moi je suit la lumière de tes ombres et lumières."
Il est mort. Quelques jours plus tard, Emma donna son autorisation, du moins c'est qu'on écrivit sur les papiers. Mademoiselle Emma Karla Hirsch autorise l'hôpital X a tuer son père. Ou quelque chose comme ça. Madame sa mère ne pleura pas. Non, le monde ne s'effondra pas.
Aujourd'hui, Emma a vingt cinq ans, une mère qui boit un peu trop, et un paquet de cigarettes dans la poche arrière de son jean. Après la mort de son père, Emma sombra dans ce qu'on pourrait qualifier de dépression. En exagérant bien sur. Emma a cette époque là, elle parlait peu, ou alors peut être même pas du tout. Madame sa mère mit la ferme en vente. Pour l'argent qu'elle disait, et toutes les deux se retrouvèrent a partager un petit appartement dans le centre de Berlin. Rien de vraiment grand, juste un espace pour elles. A cette époque, oui, Emma elle fumait beaucoup, trop pour une femme comme ils disaient les autres. Ils disaient qu'elle ne ressemblait plus a grand chose, mais personne ne faisait rien. A cette époque, la petite fille brune qui gamine courait pieds nus dans l'herbe s'est dit qu'elle n'avait peut être plus sa place ici. Plus de vraie place en tout cas. Oui, elle parlait peu, fumait beaucoup. Et puis tout a changé. Non, encore une fois, le monde ne s'est pas effondré. Sur le balcon de l'appartement se sont dessinées des fleurs, les même que celles qu'Emma couchait sur papiers. Oui, elle apprit a dessiner. Assise toute seule au centre de sa chambre, elle apprit a créer des mondes qui la sauveraient. Depuis, Emma ne dessine plus. Madame sa mère a caché les croquis. Où ça, elle l'ignore. Alcool oblige. Parce que cette femme est abimée, maltraité par l'âge et par une course a la jeunesse qu'elle ne gagnera pas. Il y a bien cet homme, un français au nom chantant. Un homme au cheveux gris qui récite de la poésie. Il dit qu'il l'épousera, elle, cette femme épave. Emma quand a elle, elle vit. Oui, une vie avec des couleurs, des sourires, et même des reliefs. Une vraie vie. Elle sourit souvent, joue dans les rayons des supermarchés, parle un peu trop fort. Son rêve, c'est de devenir tyran, ou alors femme de milliardaire ou peut être juste dompteuse de lions. Pour de vrai, elle bosse dans un magasin de prêt a porter, désespère sa patronne par son franc parlé, charme les clientes par son naturel. Elle l'aime bien, cette vie, pace qu'elle est simple. Et puis, elle est jolie Emma, et dans son regard, y a cette chose qui brille. Un feu naturel. Un feu d'artifice, oui. C'est peut être pour ça que les hommes, ils s'approchent, se surprenne a vouloir faire chavirer son cœur, dompter la sauvageonne. Mais ils n'y arrivent jamais. Les hommes ils passent mais ne s'attardent pas. Parce qu'elle, elle voudrait qu'ils grimpent sur de superbes chevaux blancs, qu'ils fassent d'elle une princesse. Oui. Elle rêve de parcourir le monde, mais pas toute seule, elle aurait trop peur de se perdre. Elle voudrait vivre au bord de la mer, partager son appartement avec un ours polaire. Et puis épouser Carl. Le copain d'enfance.
Dernière édition par Emma K. Hirsch le Sam 24 Sep - 13:55, édité 10 fois |
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